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Vie de l'agence

22 février 2019

[ Nos players ont du talent #1 ]

Les talents des players Emocio sont multiples, coordinateurs d’événements, stratèges, créatifs… Ils viennent aussi de tous les horizons, et c’est ce qui fait aujourd’hui, la richesse nos projets. Edouard, graphiste à l’agence depuis 2015 et entrepreneur depuis 7 ans nous présente son parcours et son quotidien Emocio.

Il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des solutions”

Peux-tu présenter ton parcours ?

J’ai commencé par un BTS communication visuelle, option graphisme, édition, publicité (équivalent Design Graphique option média imprimé). J’ai trouvé ma première mission dans une agence digitale. A première vue, peu de rapport avec mon parcours, et pourtant ça m’a permis de découvrir un nouvel univers. J’y ai travaillé durant 3 ans à mi-temps et en parallèle je me suis mis à mon compte. Suite à cela, j’ai intégré Adventure Group à temps plein et j’ai laissé un peu de côté mon travail en indépendant.

 

Quand as-tu commencé à travailler avec Emocio ? Dans quel contexte ?

A mon arrivée en 2015, j’ai travaillé comme fonction support pour Adventure Group, seul graphiste à l’époque, j’ai travaillé pour toutes les BU du groupe. Principalement pour les marques grand public City Aventure et Azium pour des projets en communication, signalétique sur les parcs, thématisations et illustrations. Mais Emocio a toujours occupé une grande partie de mon temps. Quand un poste à temps plein s’est ouvert en avril 2018, j’ai demandé à pouvoir travailler à 100% pour Emocio.

 

Quels genres de projets réalises-tu avec Emocio ?

C’est assez varié mais en général ça se divise en deux parties. Une phase « avant-vente », avec des recherches de thématisations pour des animations, d’univers graphiques, leur logo, définir leur style et concevoir une sorte de maquette la plus réaliste possible selon les attentes du client dans le cadre de recommandations. Puis une fois le projet validé, je travaille en production et je m’occupe de réaliser tous les supports Print pour habiller le dispositif et la communication digitale.

 

Qu’est ce qui t’inspire pour réaliser tes créations ?

Énormément de choses ! Il n’y pas un projet qui se ressemble, donc l’inspiration vient d’horizons très différents : d’expos, d’autres illustrateurs, de balades en nature, en ville, à l’étranger, de livre, de film, de sites… Je ne travaille jamais pour moi, je réalise toujours des commandes. Au sein d’Emocio, j’essaie surtout de m’adapter aux demandes et au contexte du client pour réaliser le meilleur travail et faire en sorte que ses objectifs soient remplis.

 

Comment jugerais-tu ton style ?

Un style « polymorphe » ? Je m’adapte et j’essaie de toujours penser aux cibles de mes clients. Thématiser pour des enfants ou pour des adultes demande des démarches complètement différentes. Mon style peut donc varier énormément.

 

Tu es toujours entrepreneur, comment fais-tu pour gérer les deux casquettes ?

J’ai toujours gardé mon statut d’entrepreneur en remplissant quelques missions ponctuelles. Depuis un an maintenant, je travaille pour Emocio à 80%, le reste du temps, je poursuis mon activité d’indépendant. Cela me permet de varier les sujets pour retourner sur du digital et surtout me rapprocher du client et de l’utilisateur final. Au sein d’Emocio, les choses sont organisées et chacun remplit sa mission. Les chefs de projets par exemple suivent l’avancée des sujets et c’est un peu ce que je retrouve en tant qu’indépendant. Je suis en direct avec les clients ou parfois avec les développeurs, c’est un autre style de travail assez complémentaire. Ça me permet aussi de trouver une diversité dans mon travail et dans mes recherches esthétiques.

 

Pas trop sportif de s’organiser avec toutes ces missions ?

Ça dépend des fois ! Emocio occupe déjà bien mes journées et mon travail en indépendant fonctionne bien pour le moment. Je touche du bois ! Pour l’instant j’arrive à bien m’organiser pour que ces projets n’empiètent pas ni sur Emocio, ni trop sur ma vie perso le soir et le weekend.

 

Tu es un graphiste complet, Edition, illustration, Branding, Motion Design, digital… mais qu’est-ce qui te plait le plus ?

Principalement l’illustration c’est là où je m’éclate le plus, c’est ce qui m’a amené à ce travail de Designer Graphique, et en fouillant ces univers, les différents métiers qui gravitent autour du graphisme, j’ai pu ajouter des cordes à mon arc. Aujourd’hui je suis content d’avoir un regard un peu plus global et d’avoir la capacité d’élaborer toute la chaîne graphique d’un projet, de la création à la déclinaison sur tous les supports imprimés et numériques.

 

Qu’est ce qui t’a marqué dernièrement sur internet ou dans le monde des arts et graphisme ?

Je suis pas mal d’artistes, que ce soit sur Twitter ou Instagram. Il y a deux artistes complètement différents qui me plaisent en particulier, qui partagent leur travail et que je trouve vraiment super. Le premier c’est Sylvain Sarrailh, alias Tohad. Il évolue dans la sphère du cinéma et des jeux vidéo. Il partage énormément de visuels, d’inspirations et je trouve que son portfolio en digital painting est ultra balèze, toujours très coloré et détaillé. Une autre artiste que je suis c’est Malika Favre, qui est plus sur de l’illustration épurée. Ce sont deux styles tout à fait différents mais que je trouve très intéressants l’un comme l’autre. Elle a un côté féministe engagé et ses illustrations sont très juste en termes de traits. C’est vraiment intéressant de voir comment avec quelques traits on arrive à faire ressortir des émotions.

 

Est-ce que tu participes parfois à des formations ou à des échanges avec d’autres graphistes ?

Oui régulièrement, j’ai fait une formation il n’y a pas longtemps où j’ai pu rencontrer un graphiste sur St-Etienne, sur des sujets de typographie ou de brush-lettering. C’était hyper intéressant, j’ai passé ma journée à réapprendre à écrire proprement de belles lettres. Ça permet aussi de rencontrer des personnes qui viennent d’autres milieux mais qui exercent un métier similaire et qui ont leurs propres façons de travailler. Je vais souvent à des AfterWork pour échanger sur des solutions pour améliorer mon travail. Sur Lyon par exemple il y a les Designers Lyonnais qui sont un groupe de designer qui viennent de différents milieux, design graphique, design produit (meubles, bijoux…), design sonores, UI design, UX design… Le design c’est plus une réflexion sur une problématique et la recherche d’une solution pour transmettre un message au plus grand nombre ou à un type de personne précis. Le design pour moi c’est plus un esprit, une démarche.

 

Quel est le projet Emocio dont tu es le plus fier ?

Il y a beaucoup de projets avec des finalités différentes mais cette année il y en a un qui m’a beaucoup plu pour Ametzondo, un projet de sécurité routière. Le but c’était d’apprendre aux enfants les bases du code de la route. Mon travail a été axé sur la recherche d’unité graphique autour de la ville de Bayonne et du Pays Basque. C’était un très beau travail qui d’illustration dans un délai hyper court. Avant il y a eu d’autres sujets comme à Bordeaux Lac avec les travaux où j’ai pu rechercher des axes créatifs et travailler avec un photographe, faire un shooting et ça m’a beaucoup plu de découvrir la direction artistique.

Alix DEGROS Écrit par :
Alix DEGROS

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